Après deux jours intenses de hackathon DSN, le jury a délibéré. De l’avis de toutes les parties présentes, la DSN est une mine d’or aux nombreux potentiels encore inexploités. Les 100 participants ont imaginé, avec des formats d’équipe variés, pas moins de 16 cas d’usages à impact. Ils poursuivent tous les objectifs fixés : mieux calibrer les politiques publiques d’emploi, d’insertion professionnelle, de protection sociale et simplifier les démarches administratives des entreprises et des citoyens via l’automatisation de certains processus. Trois lauréats ont été distingués.
- «A.P.R.E.S (Aide au Pilotage pour le Réseau Emploi sur le Suivi de parcours) » qui permet de mieux comprendre et suivre sur la durée les personnes éloignées de l’emploi. L’objectif est de mieux cerner les trajectoires professionnelles et d’individualiser les solutions d’accompagnement. Il s’agit de mettre en place un tableau de bord commun à plusieurs acteurs de l’insertion par l’activité, de concaténer des données pour offrir des pistes de meilleure insertion, aider les structures ou leurs financeurs à se positionner, favoriser le lien entre acteurs de l’insertion et leur territoire, etc.
Le projet lauréat de la médaille d’argent : « Dossier facile – automatisation et précision grâce aux données DSN »
- « Dossier facile » existe déjà ; la start-up d’État, incubée à la DINUM prévoit, grâce à la DSN, d’automatiser la remontée d’informations sur les salaires pour éviter d’avoir à transmettre ses propres bulletins de paie lors de la constitution d’un dossier locatif.
Le projet lauréat de la médaille de bronze : « un outil de pilotage à destination des agences régionales de santé (ARS) sur le suivi de l’emploi en tension dans les établissements de santé et en particulier les EPHAD »
- Un outil pour suivre finement ce qui se passe dans établissements de santé qui rencontrent des problématiques RH en tension ; l’ambition est d’être capable en temps réel d’avoir un taux d’encadrement et une évaluation d’une qualité de soin suffisants par rapport à un standard, par exemple des indicateurs sur les contrats courts, les arrêts de travail et heures supplémentaires par établissement, le ratio entre nombre de lits et nombre de personnes disponibles, etc.
Il s’agit à présent de transformer l’essai pour que ces projets soient mis en œuvre. Le GIP-MDS est d’ores et déjà prêt à relever le défi aux côtés des partenaires impliqués.
Pour rappel, l’événement était co-organisé par le département @Etalab de la Direction interministérielle du numérique (DINUM), la Direction du numérique du ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, le groupement d’intérêt public Modernisation des déclarations sociales (GIP-MDS Net-entreprises) et la Mission interministérielle de pilotage de la collecte et de l’usage des données sociales (MIDS).
Le jury était composé d’experts issus de l’État, de ses opérateurs et de la société civile :
- Stéphanie Schaer, Directrice interministérielle du numérique
- Anne JEANJEAN (RECHAUSSAT), Directrice du numérique du ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités
- Elisabeth Humbert-Bottin, Directrice du GIP-MDS Modernisation des déclarations sociales / Net-entreprises
- Damien Ientile, Directeur de l’Urssaf Caisse nationale
- Alain Clot, Président de France FinTech
- Ghislain de Fontenay, Co-fondateur et CTO de PayFit France
- Matthieu Teachout, Directeur du programme « Gouvernance et pilotage » de France Travail
